La pièce » Quand je serai grand, je veux être… Van Gogh » à été représentée par Yann Le Corre lors du Festival Off d’Avignon 2017
LA TRAME DU SPECTACLE
Un homme veut changer de vie et devenir artiste, mais quel art choisir et comment y parvenir ? Très vite, en s’inspirant des lettres que Vincent a écrit à son frère Théo Van Gogh, il va découvrir un chemin mais voudra t-il le suivre jusqu’au bout ?
Cette exploration de la correspondance entre Vincent Van Gogh et son frère cadet principalement nous donnera au passage une leçon d’art pictural, d’engagement artistique total, d’abnégation, de philosophie, de poésie mais pas de vie… Ces enseignements du peintre le plus cher et le plus pauvre valent de l’or d’autant plus qu’ils ont été très chèrement payés…
Durée du spectacle : 1 heure
TEASER DE LA PIÈCE
Quand je serai grand, je veux être… Van Gogh [Teaser] from CesArts Événements on Vimeo.
NOTE D’INTENTION
Vincent Van Gogh : le fou à l’oreille coupée ?!
Combien de fois avons nous entendu cette réflexion simpliste, péremptoire et condescendante à l’égard de cet artiste modèle ? Non, Vincent était avant tout humain, peintre visionnaire, acharné au travail, altruiste, poète, philosophe et surtout artiste.
Yann Le Corre fait le pari de camper, en alter égo de Vincent, un personnage actuel en quête d’absolu, celui que l’art nous fait miroiter. Ce personnage du 21ème siècle va trouver dans la correspondance de Vincent une matière à réflexion, à émotion qui devrait conduire le spectateur, en surplomb, à s’interroger sur la(es) condition(s) d’artiste, sa place dans la société, sa nécessité. Avec ce seul en scène, CesArts Événements et Yann Le Corre tentent d’ancrer dans nos imaginaires la réalité de certains engagements artistiques du 19ème siècle comme du 21ème. Le spectacle tente par moments une identification de l’acteur au personnage et du personnage à Vincent Van Gogh.
L’œuvre colossale de Vincent ne serait pas advenue ni ne nous serait parvenue sans quelques soutiens forts, il en avait besoin et au premier rang celui de son frère Théo. Oui, Maurice Pialat disait de sa vie : « une succession de faiblesses mais quelle force au bout ! » En 2016/2017, ce seul en scène de théâtre, art de l’éphémère, ne sollicite pas les vertigineuses outrances que le marché de l’art peut atteindre, après coup, notamment pour Vincent Van Gogh; il se contentera du soutien du public et des programmateurs pour donner vie à cette œuvre.
YANN LE CORRE
[slideshow_deploy id=’166′] |
Comédien, diplômé en Licence « Arts du spectacle » à l’université de Provence, il complète sa formation pratique au Théâtre National de Dijon Bourgogne avec Robert Cantarella, au Grenier de Bourgogne avec Jean Maisonnave, au théâtre des ateliers avec Alain Simon, et au Théâtre National de la Criée, à Marseille, avec Célie Pauthe ; ou pour l’audiovisuel par des stages avec notamment Eric Guirado, Dorothée Sebbagh, Emmanuel Mouret, Thierry de Peretti. |
LA PRESSE EN PARLE
« Époustouflante prestation de Yann Le Corre […] Une interprétation très physique et particulièrement convaincante a transporté le public dans ce riche parcours ; […] Du beau et grand art » Denis Perrier – La Provence
« Un beau questionnement sur l’art et la vocation d’artiste […] un spectacle dense, vif et très intense à découvrir absolument » Isabelle Masson – La Provence
« Yann Le Corre propose une plongée vertigineuse dans le quotidien tourmenté du peintre hollandais […] Van Gogh est-il destiné à n’être qu’un oiseau en cage, interroge habilement la pièce » Sylvain Fournier – La Marseillaise
Pour en savoir plus, retrouvez le dossier de production ici.